Les Institutions de la République



La Vice-Présidence de la République
Excellence Mr. Tiémoko Meyliet Koné

Le vice-président de la République est, depuis l'instauration de la Troisième République en 2016, la personnalité chargée de l'exercice du pouvoir exécutif, en compagnie du président. Il est nommé par le président avec l'accord de l'assemblée.

Pouvoirs

Le vice-président est le second personnage de l'État ivoirien. Le président peut lui déléguer certains de ces pouvoirs. Le vice-président supplée le président lorsque celui-ci est hors du territoire national.

En cas de vacance de la présidence par décès, démission ou empêchement absolu du président, le vice-président devient président et exerce la fonction jusqu'à l'expiration du mandat en cours.

Désignation

Le vice-président est nommé par le président, avec l'accord du parlement, composé de l'Assemblée nationale et du Sénat. La Constitution ivoirienne de 2016 prévoyait initialement que le vice président soit élu en même temps que le président au suffrage universel direct, en tant que colistier du candidat à la présidence, sur son mandat de cinq ans rééligible une seule fois.

Le mandat d'Alassane Ouattara étant en cours au moment de l'entrée en vigueur de la constitution, le vice-président Daniel Kablan Duncan a été exceptionnellement nommé par le président en janvier 2017, en accord avec l'article 179, qui donne alors exceptionnellement pouvoir au président de nommer un vice-président à titre transitoire.

Une révision constitutionnelle annoncé par Ouattara en mars 2020 en même temps que son absence de candidature à l'élection présidentielle de 2020 entérine cependant la désignation du vice-président, nommé par le président avec l'accord du parlement. Un vice-président terminant le mandat du président en cas d'empêchement de celui ci ne le fait plus de plein droit, n'étant plus élu, mais par intérim. De plus, en cas d'empêchement du Vice président, le Premier Ministre en exercice en prend la succession, également jusqu'au terme du mandat du président élu4,5. La nouvelle réforme constitutionnelle est adoptée le 17 mars à la majorité des deux tiers du parlement6.

Les conditions d'éligibilité sont les mêmes que celles du président :

Être âgé de 35 ans au moins,
Être de nationalité ivoirienne exclusivement, né de père ou de mère ivoiriens d'origine.